L’AAA se positionne au sujet de la chronique de Jean-Claude Andruet publiée dans le n°114 de Berlinette magazine

Chers lecteurs, amis d’Alpine, ou passionnés de voitures de sport comme de course automobile, les membres du Bureau de l’Association des Anciens d’Alpine se doivent de prendre clairement position au regard de la chronique de Jean-Claude Andruet publiée dans le n°114 de Berlinette magazine, où il prétend révéler « ce qui s’est réellement passé à la fin de ce rallye de Monte-Carlo 73 »
Nous en reproduisons ici deux extraits :

« Je réalise que l’on m’a crevé volontairement mon pneu arrière gauche et pense que l’auteur de ce forfait doit avoir des liens étroits avec l’équipe Alpine. »
« Alors que je suis un garçon fidèle, vous pouvez maintenant comprendre pourquoi j’ai quitté Alpine pour Lancia où j’ai connu les deux plus belles années de ma carrière… »

Que ce texte diffamatoire soit diffusé au moment où Jean-Claude Andruet parade sur les routes du Monte-Carlo Historique 2023 à bord d’une Berlinette Alpine affublée du n°18 qui était le sien en 1973, est déjà déontologiquement et moralement choquant. Mais, en ce qui concerne la crevaison du Turini :

  • Page 7 du magazine, le journaliste Enguerrand Lecesne rappelle le témoignage confié par l’équipage à la Presse en 1973 : la crevaison s’est produite après 5 km de spéciale.
  • Page 8, le pilote soutient maintenant, 50 ans plus tard, qu’une personne proche de l’équipe Alpine lui aurait crevé le pneu sur la ligne de départ !

Ce faisant, il sous-entend que Jacques Cheinisse, Directeur Sportif d’Alpine, aurait décidé, on se demande bien pourquoi, de sacrifier un triplé gagnant en vue de l’arrivée, renonçant à renouveler avec éclat le premier triplé historique de 1971 et que, pour ce faire, l’équipe aurait imaginé ce scénario invraisemblable, alors que les techniciens de l’équipe disposaient éventuellement de moyens plus discrets, plus efficaces, et moins dangereux pour le ralentir.

Quant à son départ chez Lancia :
Son contrat Alpine n’avait pas été renouvelé en fin de saison 1972, mais c’est bien chez Alpine que sa carrière s’est enrichie d’un titre de Champion d’Europe et de dizaines de victoires internationales.

Enfin, pensez-vous que si ce pilote avait été si mal aimé par le Service Courses dieppois, il serait celui qui compte le plus de victoires au volant d’une Berlinette ? Alors, compte tenu de ces allégations fantaisistes, indignes et tardives, par respect pour Jean Rédélé, pour les Anciens du Service Course et pour Gilbert Harivel, responsable de l’atelier compétition, qui lui ont permis de se faire un palmarès, un nom, une carrière et une image dans le sport auto, l’Association des Anciens d’Alpine considère que Jean-Claude Andruet s’est définitivement exclu, non pas de l’histoire, mais de la famille Alpine.

Jacques Bornic président, pour le bureau de l’AAA

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Commentaires (2)

  1. philippe boissonphilippe boisson

    Il n’y a que monsieur Cheinisse qui peut trancher sur ce sujet

    1. Jacques BornicJacques Bornic (Auteur de l'article)

      Bonjour Monsieur. C’est une excellente remarque ; Jacques Cheinisse est membre de l’Association des Anciens d’Alpine. Un droit de réponse détaillé sera publié dans le n°115 de Berlinette magazine. Jacques Bornic – président de l’AAA.

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